mercredi 29 octobre 2014

Dossier "Consommation responsable" de Test achat

mars 2014
Trop d'entreprises se rendent encore coupables de pollution environnementale, de mauvaises conditions de travail, d'exploitation et de manque de transparence. Qui montre le bon exemple sur le plan éthique ? Quels sont les produits et services que vous pouvez acheter sans problème de conscience ?
>>Test-Achats vous guide. 


mardi 28 octobre 2014

Spéculation sur les denrées alimentaires: conférence" par ATTAC Liège


Gâteau fondant aux noix, cranberries et betterave


Ingrédients

Pour 6 à 8 personnes.
  • 200 g. de betteraves cuites
  • 125 g. de yaourt de soja
  • 100 g. de compote de pomme
  • 6 cl. d’huile d’olive
  • 100 g. de sucre de canne blond
  • 275 g. de farine de blé T65
  • 1 c. à s. de graines de lin broyées
  • 1 sachet de poudre à lever
  • 1 c. à c. de vanille en poudre
  • 100 g. de canneberges (ou cranberries)
  • 75 g. de cerneaux de noix

Préparation

  •  Préchauffer le four à 180° C., th. 6.
  • Dans un saladier, mélanger le yaourt, la compote, l’huile, le sucre et les graines de lin.
  • Mixer les betteraves et les ajouter au mélange.
  • Ajouter enfin la farine, la poudre à lever, les canneberges, la vanille et les noix. Bien mélanger le tout jusqu’à obtention d’un mélange lisse.
  • Enfourner pour 1h-1h15 à 180° C.
  • Laisser refroidir avant de déguster.

vendredi 24 octobre 2014

*La richesse de l'intelligence collective - Samedi 15 novembre 2014*

Atelier experientiel spécial collectif citoyens (GAC, SEL, potagers
collectifs, etc.)

Comment favoriser plus de créativité et d'efficacité dans mon
initiative citoyenne?

Avoir un projet commun, le construire, collaborer, décider à plusieurs,
créer un esprit de groupe, vivre les conflits, ne sont pas toujours
d'une grande facilité ! La bonne volonté n'est pas toujours suffisante
... et les schémas organisationnels habituels fatiguent et démobilisent
souvent.

Pourtant de plus en plus d'outils sont développés par ceux qui ont
souhaité et puis expérimenté d'autres manières d'être et d'agir
ensemble, des outils qui aident à prendre des décisions, qui favorisent
la créativité, aident à prévenir ou dénouer les conflits, ou encore
aident à promouvoir la collaboration dans de grands groupes. _*Nous vous
proposons de les expérimenter en groupe*_, de les « digérer » et les
adapter aux situations réelles vécues au sein de notre initiative
citoyenne.

De 9h30 à 17h - Au Beau-Mur. 30 EUR - Inscription obligatoire : Emilie THOMAS 0474 28 72 20

Une organisation du Réseau des Consommateurs Responsables en
collaboration avec le Beau-Mur.

http://www.asblrcr.be/

samedi 11 octobre 2014

On sème ? Tout naturellement ! - le 16 octobre dans le cadre du TempoColor Festival

En cette journée mondiale de l’alimentation, une rencontre débat autour de la question des semences.
+ mise en bouche avec visite commentée de l’exposition « Manger un mur ».
http://www.chiroux.be/event/on-seme-tout-naturellement/

Aborder la question des semences, c’est aborder la question de la gestion des ressources naturelles et des systèmes de productions agricoles, de la marchandisation et de la spéculation sur les biens communs, de la législation actuelle qui régit ce patrimoine collectif… et les conséquences de tout cela, ici et ailleurs. C’est aussi l’opportunité de découvrir des projets positifs mis en place près de chez vous.

Dès les origines de l’agriculture, l’humain a sélectionné les graines des plants qui répondaient au mieux à certains critères. Ces graines étaient conservées pour être semées l’année suivante.

Au cours des cinquante dernières années, l’extraordinaire développement de l’activité humaine et l’industrialisation de l’agriculture ont conduit à une incroyable réduction de la diversité génétique des espèces cultivées. Par ailleurs, la plupart des paysans ont perdu leur autonomie et leur savoir-faire en matière de semences et de plants, en faveur d’un secteur marchand spécialisé.

Avec la participation de :

Stéphane Desgain – La situation mondiale et la question des semences en tant que bien commun. Stéphane Desgain est chargé de recherche et plaidoyer souveraineté alimentaire au CNCD-11.11.11, il aime planter collectivement des patates, croit aux masses critiques, s’est retrouvé comparant volontaire dans le procès des libérateurs de Wetteren, cuisine des stoemps carotte diabolique, voudrait annuler la dette et se pose des questions bête comme … « est-ce que les experts de l’agro-industrie mentent aussi à la maison ? »

Blanche Magarinos-Rey (à confirmer) – Le cadre législatif européen. Avocate inscrite au barreau de Paris, elle est titulaire, notamment, d’un diplôme d’études approfondies (DEA – ex-Master II Recherche) en Droit de l’Environnement. Elle a représenté l’association Kokopelli devant la Cour de Justice de l’Union Européenne. Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999. Elle oeuvre à la libération de la semence et de l’humus et à la protection de la biodiversité alimentaire, en rassemblant toutes celles et ceux qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou récentes, libres de droits et reproductibles.

Benoît Camberlein – La grainothèque de Malmedy. Benoît Camberlein travaille dans le réseau Wamabi des bibliothèques de Waimes et Malmedy, au sein duquel une grainothèque a été mise en place. Le principe d’une grainothèque est simple : vous trouvez des sachets de graines disponibles gratuitement dans votre bibliothèque. Vous pouvez, à votre tour, partager les vôtres. Des ouvrages sont mis à disposition ainsi que des ressources en ligne afin de vous faciliter la tâche

Julie Alluin – La Maison de la semence citoyenne. La Maison de la Semence Citoyenne (nature et Progrès) réunit des jardiniers et des citoyens qui souhaitent apprendre ou réapprendre à faires des semences dans le but de favoriser la biodiversité cultivée et l’autonomie des jardiniers. La Maison de la Semence est donc une tentative citoyenne de se réapproprier les semences, un mode d’organisation collective de gestion de la biodiversité cultivée, un lieu d’échanges et de partages de savoirs, de savoirs faires et de semences.

À 19:00, mise en bouche avec visite commentée de l’exposition « Manger un mur ».
Une activité organisée par, et en collaboration avec, notamment avec le CNCD 11.11.11 ; Kokopelli ; Nature et Progrès ; la Grainothèque de Waimes ; les FPS – réseau Solidaris ; Attac ; le Beau Mur ; les Incroyables Comestibles ; le PAC-Liège.

mardi 7 octobre 2014

Groupements d’achats alimentaires de la diversité des pratiques à un cadre commun ?

Les initiatives de groupements d’achat se multiplient en Belgique francophone. Pourtant, on ne peut que constater que la portée de l’action de ces groupes se limite à un niveau très local, et qu’ils peinent à se donner des structures communes pour porter une parole dans un champ politique plus global. Cet article propose un tour d’horizon de ces groupes et une analyse de quelques-uns desfreins possibles à leur structuration.
Un article d'Antonin Louis à lire en ligne

Formation « Elargir l'offre de produits de mon Gac »

dimanche 26 octobre : le Centre Liégeois du Beau-Mur organise une Formation « Elargir l'offre de produits de mon Gac » en collaboration avec le RCR (Réseau Consommateurs Responsable).
Plus d'infos auprès du Centre Liégeois du Beau-Mur : T 04 349 01 44

vendredi 5 septembre 2014

Les Pti'Zateliers Famille : Je crée ma colle et mes bricoles ...

Impossible de mettre le nez dehors ? C'est le moment d'utiliser son imagination !
Pourquoi ne pas fabriquer du fusain, de la colle, de la plasticine, de la peinture, de la craie, ... ? Des produits naturels et sans danger, pour créer et s'amuser !

A partir de 5 ans


Horaire : 08/10/2014 - de 14 à 17h
: CRIE de Liège, Parc du Jardin Botanique, 3 rue Fusch 4000 Liège
Prix : 15 € pour un adulte et enfant, 20 € pour un adulte et 2 enfants (le paiement confirme votre inscription) à verser sur le compte BE58 5230 4123 5179 avec la communication : "Inscription ATSF bricoles".
Infos : crie.liege@education-environnement.be

Renseignements et inscription obligatoire en ligne, par mail ou par téléphone : Marianne Labalue au 04/250.75.00. Pas de remboursement en cas de désistement 5 jours avant l'atelier.
Inscription en ligne

Atelier de Savoir-Faire : Pain perdu ? Pas pour tout le monde !


Ne jetez plus votre pain sec ! Transformez-le en croûtons, gâteaux, chapelure, pains perdus, bruschetta...

Plein de délicieuses recettes pour recycler le pain sec et régaler toute la famille.


Horaire : 23/09/2014 - de 19h00 à 22h00
: CRIE de Liège, Parc du Jardin Botanique, 3 rue Fusch 4000 Liège
Prix : 10 € (le paiement confirme votre inscription) à verser sur le compte Triodos n° IBAN : BE58 5230 4123 5179 BIC : TRIOBEBB avec la communication : "ASF Pain Perdu 23/9/14 + Nom". Pas de remboursement en cas de désistement 5 jours avant l'atelier.

Infos : crie.liege@education-environnement.be

Inscription obligatoire en ligne, par mail ou par téléphone (04/250.75.00). Nombre de participants limité à 15.
Inscription en ligne

Gnocchis de pain et d’épinards

Pas peur d'utiliser votre vieux pain ? Alors voici une  recette que vous pourrez faire lors de l'atelier de savoir-faire « Pain perdu ? Pas pour tout le monde ! » du CRIE de Liège
Ingrédients :
  • 150 g d’épinards
  • 125 g de pain rassis
  • 5 cl de lait
  • 1 œuf
  • 75 g de farine
  • graines de sésame et lin grillées ou autres graines
  • 75 g de fromage râpé
  • huile d’olive vierge extra
  • sel
Fractionner le pain en petits morceaux que vous placerez dans un saladier.  Recouvrir de lait et laisser reposer.
Faire cuire les épinards à l’eau bouillante salée pendant 3 minutes.  Égoutter, en conservant l’eau pour la cuisson des gnocchis.  Sécher soigneusement, hacher les épinards et ajouter au pain imbibé de lait.  Ajouter l’œuf, la farine et mélanger jusqu’à obtenir une pâte lisse et homogène.  A l’aide d’une cuillère à café, faire des petites boules et plonger dans l’eau bouillante salée.
Égoutter les gnocchis. Les rouler dans les graines de sésame ou de lin. Faire sauter dans une poêle avec un filet d’huile.
Compléter avec du fromage râpé à volonté.

mercredi 3 septembre 2014

L'urgence de ralentir

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

Vision libre sur ARTE+7 jusqu'au 09/09/2014 : 

Soirée débat entre voisins le 16/09/2014 au Jardin des Enfants


Quel avenir pour notre modèle économique basé sur la croissance et l’exploitation des ressources naturelles et énergies fossiles ?
Pourquoi notre monde s’englue-t-il dans une crise qui semble sans fin ?
Nos gestes de « simples » citoyens peuvent-ils faire le poids pour inverser la tendance ?
Si ces questions vous trottent aussi dans la tête, venez comprendre, réfléchir, discuter entre voisins de quartier

mardi 16 septembre à 20h,

au Jardin des Enfants, rue Fond Pirette 127, 4000 Liège.


Le film d’animation percutant et didactique Sans Lendemain y sera projeté, le débat animé par Francis Leboutte et Bernard Legros, membres du mpOC (Mouvement Politique des Objecteurs de Croissance).


A l’initiative du GAC Fond Pirette


Contacts:
Marianne BAILLY-0494 902 870
Nathalie PINSON—0478 539 285
Gabrielle VERHULST-0498 454 933.

mardi 24 juin 2014

Idée aménagement urbain

Une idée pour des balades mêlant le pédagogique au créatif et agréable.
A vos craies !


samedi 21 juin 2014

Le sucre : une liaison dangereuse

Un article d'ecoconso.be



Le sucre : une liaison dangereuse
Le sucre est, avec le café et les épices, l’une de ces denrées
qui ont changé le cours de l’histoire. Mais le sucre change bien d’autres
choses encore : il rehausse la saveur de nos plats et desserts, arrondit nos
ventres et malmène notre santé. L’idée de vivre « 
sans » semble irréaliste et, pourtant, le sucre est une friandise
et non un aliment. Existe-t-il un sucre plus sain qu’un autre ? Le sucre intégral,
bio et équitable ou le miel du pays peuvent-ils au moins adoucir l’impact
environnemental de la culture et permettre aux paysans et producteurs de vivre
décemment ?



Il y a sucre et sucre

Comment fabrique-t-on du sucre ? Prenons l’exemple du sucre de canne. Le jus
extrait de la canne est chauffé, concentré par évaporation
et cristallisé. On obtient d’un côté le sucre et de l’autre
côté un liquide foncé et riche en sels minéraux :
la mélasse. La mélasse est fort concentrée en nutriments
mais hélas aussi en pesticides, donc il vaut mieux la savourer en version
biologique.


Fabrication traditionnelle du sucre au Nicaragua



Fabrication traditionnelle du sucre au Nicaragua.
Source : Lon&Queta
via Flickr
Plus on sépare la mélasse du sucre, plus celui-ci sera clair,
mais aussi de plus en plus dépourvu de sels minéraux et vitamines.
Si on laisse un maximum de mélasse dans le sucre, le résultat
sera du sucre intégral qu’on appelle rapadura, muscovado, demerara, panela...
selon ses origines géographiques. Le sucanat (de SUgar CAne NATural)
est un nom de marque qui désigne le même produit. On trouve ce
sucre dans les gammes bio et équitables.



Le sucre roux n’est pas du sucre intégral : par 100 g, le sucre
intégral contient 1 700 mg de sels minéraux, le sucre complet
ou roux 380 mg. Par ailleurs, ce qui est vendu sous la dénomination « sucre
brun », « cassonade » ou autre est en général
un sucre blanc recoloré avec de la mélasse.

Le sucre de betterave, lui, a toujours une couleur claire, même à
l’état non raffiné. Tout sucre blanc subit cependant des traitements :
il est chauffé à répétition, neutralisé,
filtré, décoloré, clarifié, recoloré... avec
entre autres de l’anhydride sulfureux, du sulfoxylate de sodium, du bleu anthraquinonique...
On est loin du naturel.



D’autres produits sucrés abondent dans les rayons. Le miel naturel,
non chauffé, a une valeur nutritionnelle et médicinale. Le sirop
d’érable de qualité artisanale et biologique est également
intéressant. Ces produits restent cependant des sucres fort concentrés
qu’il vaut mieux consommer avec très grande modération. Les sirops
de blé ou de riz, hélas, ne contiennent guère plus de nutriments
que le sucre blanc.



Que penser des produits contenant du « sirop de glucose », « sirop de
glucose-fructose » ou « sucre inverti » ? Ce sont là des sucres issus
d’un procédé chimique à base d’amidon. Ils ont un haut pouvoir sucrant
et sont bon marché pour le fabricant, mais ce sont des produits
nutritionnellement vides.



Quant aux sucres artificiels ou édulcorants, ils ne sont guère plus
recommandables. Nous en avons déjà parlé dans notre dossier « Les édulcorants, un univers de douceur ? ».



N’oublions pas que le sucre vient sur notre table tel quel... ou déguisé
 ! À côté des produits clairement « sucrés »,
il y a quantité de sucre ajouté dans les produits préparés,
sauces, ketchup, charcuteries... Ouvrez l’oeil et lisez les étiquettes !






Et dans les boissons ?

Les sodas sont un cas à part. Selon l’enquête alimentaire de 2004,
65% des jeunes belges de 15 à 18 ans boivent quotidiennement des
boissons sucrées. Ces boissons contiennent des doses importantes de
sucre et de sirops industriels, ainsi que d’autres ingrédients
problématiques (des colorants, des acides, des conservateurs comme le
benzoate de sodium ou ses dérivés, qui peuvent causer allergies et maux
de tête). La populaire boisson noire contient aussi de l’acide
phosphorique, qui pompe le calcium des os, ainsi que de la caféine, qui
crée dépendance, fatigue nerveuse et épuisement des glandes.



Des jus de fruits alors ? Même si ceux-ci sont souvent « sans sucres
ajoutés », leur teneur en sucre reste élevée et,
dans tout jus de fruits qui n’est pas fraîchement pressé, les vitamines
et enzymes ont pour ainsi dire disparu, même si les fabricants y ajoutent
parfois des vitamines synthétiques pour pallier aux pertes. Une dénomination
« pur jus » n’est pas une garantie d’absence d’adjuvant.
Attention aux nectars et autres préparations à base de fruits
 : ils contiennent du sucre ajouté.


Le sucre : un sacré perturbateur de notre santé

Consommation en hausse

Début du 19e siècle, un habitant des pays industrialisés
consommait quelque 5 kg de sucre raffiné par an. Depuis les années
70, ce chiffre a grimpé à 35 kg par an. Cela comprend le sucre
incorporé dans les biscuits et autres préparations. Depuis
lors, la consommation augmente surtout dans les pays en développement
(environ 60% de la consommation mondiale).



Un équilibre délicat

Le sucre est une cause de carie dentaire et, consommé en excès,
il fait grossir et cause le diabète. Mais un tout petit peu de sucre,
on peut ? À voir. Comme l’exprime le Dr. Richard Béliveau
 : « Le sucre, comme toutes les formes d’énergie, doit
être manipulé avec beaucoup de précaution (...). Même
si notre corps, et en particulier notre cerveau, a constamment besoin de glucose
pour fonctionner, il a tout de même développé en parallèle
un système de contrôle très sophistiqué pour maintenir
la concentration de cette molécule à des niveaux tout juste suffisants
(...). »




Ce délicat mécanisme de contrôle peut être perturbé,
avec des conséquences dramatiques. Entre 1985 et aujourd’hui, le nombre
de personnes atteintes de diabète a augmenté de manière
fulgurante : de 30 millions à plus de 200 millions. « On
estime que les personnes atteintes de diabète ont une espérance
de vie réduite en moyenne de douze ans, soit autant que par le tabagisme
 ! »
explique Richard Béliveau. Or,
jusqu’à présent, point d’avertissement sur ma canette de soda
que je consomme une boisson mortelle.….


Le fructose, pas si inoffensif…

Robert Lustig,
endocrinologue pédiatrique à l’Université de Californie, affirme que
le fructose, vu comme un sucre innocent car dérivé des fruits, n’est
pas si inoffensif que cela. Contrairement au glucose, il ne passe pas
directement dans les cellules grâce à l’insuline mais doit être traité
par le foie, tout comme l’alcool. Il ferait trop monter le taux de
triglycérides dans le sang, ce qui augmente le risque de maladies
cardiovasculaires. Or le fructose est devenu omniprésent dans notre
alimentation via les sirops de glucose-fructose que l’on trouve dans les
sodas, biscuits et autres friandises.



Voilà pourquoi un sucre comme le sirop d’agave, avec ses 90 % de
fructose, n’est peut-être pas une si bonne idée. Il est bon de savoir
aussi que le fructose en poudre, disponible en magasin, n’est pas
extrait de fruits mais d’amidon.


D’autres effets désastreux

Notre corps a besoin de minéraux et vitamines B pour l’assimilation
du sucre. Or, nous l’avons vu, le sucre blanc n’en fournit point. Le
sucre est donc un mesquin voleur de nutriments, car le corps devra
puiser dans ses réserves pour pallier le manque. Cela amènera également
une acidification du corps, avec la déminéralisation et la fatigue qui
en résultent.



Le sucre perturbe aussi la digestion et met la flore intestinale KO.
Il favorise l’inflammation dans les tissus et le développement des
cellules cancéreuses. Il entrave le bon fonctionnement des globules
blancs et diminue donc l’immunité.


Combien de sucre alors ?

Le moins possible. Mais c’est plus vite dit que fait !



L’Organisation Mondiale de la Santé recommande de consommer maximum
5% des calories journalières sous forme de sucre. Pour une personne
adulte, cela revient à 5 ou 6 cuillères à café par
jour, pour un enfant à seulement 3 cuillères à café,
toutes sources confondues : biscuits, jus, confiture sur la tartine...

Or, une cannette de soda contient quelque 30g de sucre, soit 6 cuillères.
Oups, une cannette et voilà que le plafond est déjà atteint
 !



Mais comment, soupireront les parents, éviter de trop « sucrer » les
enfants ? Une piste est de ne pas se concentrer sur les collations
mais d’agir sur toute la ligne :


  • augmenter les doses de légumes et diminuer les féculents, qu’on choisira complets ;
  • proposer des sources de protéines et de graisses saines à chaque repas ;
  • fuir le sucre blanc industriel et le remplacer par du sucre intégral ou du miel ;
  • diminuer les doses de sucre dans les desserts maison ;
  • pour les envies sucrées, les fruits frais et entiers sont
    le meilleur choix. Le sucre qu’ils fournissent vient accompagné de
    vitamines, sels minéraux et enzymes qui facilitent son métabolisme,
    et des fibres qui ralentissent son absorption par le corps.
  • revenir à l’eau et aux tisanes comme boissons, ou s’offrir
    occasionnellement un jus fraîchement pressé, à la place des jus ou
    sodas ;
  • proposer des collations moins sucrées tels que fruits frais,
    olives, bouts de fromage, mendiants, biscuits faits maison pauvres en
    sucre et aromatisés à la cannelle, la vanille...
  • ne pas hésiter à aborder le sujet avec l’école si elle ne propose pas toujours des choses très saines à la cantine.

Pas un univers de douceur pour les travailleurs et l’environnement…

Aujourd’hui, dans certaines régions, la culture de la canne à sucre
est l’affaire de petits paysans, dans d’autres, la canne pousse dans
des plantations à échelle industrielle. En général la situation des
travailleurs est précaire, les salaires sont insuffisants, la
malnutrition et les blessures fréquentes.



Le travail des enfants est monnaie courante, selon un rapport de l’association Human Rights Watch
de 2004. L’Organisation Internationale du Travail estime que 5 000 à
30 000 enfants entre 8 et 13 ans sont employés dans les plantations du
Salvador. Bon nombre d’entre eux ne verra jamais une école de près.



Un rapport de l’ONG Sucre Éthique
donne la liste noire des pesticides les plus toxiques utilisés dans la
culture de la canne à sucre. On y trouve entre autres le paraquat,
l’endosulfan et l’atrazine, suspectés d’être des perturbateurs
endocriniens. Une étude menée au Bangladesh a conclu que 87% des
travailleurs utilise les pesticides sans aucune protection. À côté du
risque aigu et chronique qu’ils posent pour la santé des travailleurs,
les pesticides polluent le sol et l’eau.


Un grand buveur d’eau

La culture de la canne à sucre est particulièrement gourmande
en eau et l’irrigation peut faire baisser la nappe phréatique de manière
à assécher la région. Ou encore, des villages entiers se
retrouvent parfois sans eau parce que les cultivateurs ont décidé
de dévier un cours d’eau pour irriguer les champs.


Des travailleurs éteignent le feu mis au champs pour faciliter la récolte.

Des travailleurs éteignent le feu mis au champs pour faciliter la
récolte.

Source : UN
Photo/Eskinder Debebe
Le site Watervoetafdruk
nous apprend que la production d’un cube de sucre de canne consomme 8 litres
d’eau, contre 4 litres pour un cube de sucre de betterave. Le Water
Footprint Network
a calculé que les ingrédients d’un soda
sont responsables pour 95% de son empreinte eau, alors que l’emballage et le
procédé de production ne représentent que 5%.




Par ailleurs, la culture de la canne à sucre contribue à la déforestation
et à l’érosion du sol. Les champs sont parfois brûlés
juste avant la récolte pour faciliter celle-ci, ce qui cause davantage
de dégâts au sol et des émissions de gaz à effet
de serre.


Un carburant propre ?

Dans un monde en pénurie de pétrole, le sucre, transformé en
éthanol, est aussi devenu carburant des voitures. Les agrocarburants
sont vantés comme source d’énergie propre et renouvelable. Mais si la
canne à sucre est cultivée pour sa transformation en carburant,
qu’adviendra-t-il des terres destinées à la production alimentaire des
populations locales et, surtout, des droits de ces dernières ?



Dans l’État du Mato Grosso do Sul au Brésil, près de 27 500 Guarani-Kaiowá
sont déjà victimes de violations de leurs droits. Ils ont perdu plus
de 90% de leur territoire ancestral au profit du bétail, du soja et de
la canne à sucre destinée à la production d’éthanol.


Des alternatives biologiques et équitables

On peut donc constater que les bonnes raisons abondent pour, premièrement,
manger peu de sucre (voir recommandations ci-dessus)
et, deuxièmement, de choisir d’excellente qualité quand on en
consomme.



En Belgique, on trouve du sucre à la fois bio et équitable. On peut
aussi penser au bio/équitable pour les chocolats, biscuits, bonbons et
friandises, puisque le sucre en est un ingrédient important.



Pour sucrer des boissons ou garnir des crêpes et tartines, le
miel bio du pays est une excellente alternative.
Il est souvent disponible
sur les marchés bio ou via les groupements d’achat commun. Encore une
bonne raison pour soutenir ces initiatives citoyennes, tout en se faisant plaisir
 !


En savoir plus :

(photo d’article : Paul
Howzey, via Flickr
)

La berce commune

Vos limaces mangent vos épinards, vous adorez la noix de coco mais cela vient de trop loin ? La nature a toujours une solution.
Une odeur et un petit goût coco-agrumes, cuite elle remplace les épinards ou les bettes. On peut même en faire un genre de "lait de coco". J'ai nommé : la berce commune (ne pas confondre avec la berce du Caucase), entièrement commestible.
Classique des prairies, adorée des insectes, elle pousse très bien dans mon jardin dit "paradis des limaces" (et des plantes sauvages). Elle a accompagné mon plat d'hier. C'est excellent.

lundi 16 juin 2014

Une douce révolte

« UNE DOUCE RÉVOLTE » va tenter de décrire, de comprendre et de questionner les démarches qui se développent sous différentes formes et qui visent à une transformation de la société dans ses fondamentaux : l’économie, le politique, la finance et l’action citoyenne.
+ d'infos ici

Une douce révolte Bande Annonce from LUX FUGIT FILM on Vimeo.

Des mauvaises herbes riches en vitamine c


Le GAC était a la fête de quartier le 7 juin





vendredi 13 juin 2014

Envie de sucré...

Source : a pinch of salt
 Cela ne vous arrive-t-il pas d'avoir une envie irrépressible de sucre? Ne vous arrive-t-il pas de manger une barre chocolatée un jour, puis pareil le deuxième jour et le troisième de devoir absolument ingurgiter cette même barre chocolatée aux alentours de la même heure?
A mon avis, peu de personne y échappe; en tout cas pas dans nos pays de surabondance. 
Je ne vais pas vous donner un cours sur les sucres mais il est bon, de temps en temps, de se rappeler que l'excès nuit en tout!

Faut-il pour autant bannir les sucres de son alimentation?
Non, bien sûr!
Mais limitons la consommation des sucres sans intérêt nutritionnel et choisissons-en qui nous apporte un minimum de vitamines et de minéraux en plus du plaisir recherché!

Par exemple:
I.
Faites fondre du chocolat noir (minimum 70% de cacao) et ajoutez-y des noisettes, des amandes, des noix... Etalez le tout sur une feuille de silicone ou de papier sulfurisé et placer dans le congélateur (quand on a envie de sucré, on n'attend pas trois heures!). 10 à 15 minutes plus tard, cassez des morceaux de votre plaque de chocolat et dégustez!
 Pourquoi faire sa plaque soi-même? Car celle du commerce ne contient souvent que 42-45% de cacao et moins il y a de cacao, plus il y a de sucres!
Le chocolat apporte du magnésium (anti-stress, régularise la satiété et le rythme veille/sommeil, myorelaxant, évite les pertes de calcium...). Plus il est noir, mieux c'est (oui, je sais, je me répète!).

II. Des fraises accompagnées d'un peu de purée d'amande.
Il suffit de couper des fraises en deux et de les arroser de purée d'amandes blanches. C'est encore meilleur qu'avec de la chantilly car le goût de l'amande sublime la saveur de la fraise. En plus les amandes sont riches en magnésium, calcium, potassium et leurs lipides diminuent l'action du sucre des fraises sur la glycémie. 
 Essayez nectarine + purée de pistaches
        poire + purée de noisettes
        melon + purée de noix de cajou
        pomme + noix concassées

III. Remplacez le sucre blanc par des sucres complets: rapadura, sucanat, miel, sirop d'érable, sucre de canne complet. Ils n'en restent pas moins du sucre mais, au moins, ils contiennent des minéraux.
Pour les autres glucides, choisissez également des aliments les plus complets possible (les moins raffinés et transformés possible).

IV. Faites vos biscuits et pâtisseries vous-même. Vous pourrez diminuer la quantité de sucre des recettes d'un tiers, voire de la moitié ou, pourquoi pas, les éliminer presque complètement.


Rappelez-vous que:


1/. Le sucre est transformé en graisse lorsqu'il est consommé en excès.
2/. Il provoque une assuétude en empêchant le précurseur du neuro-médiateur du bien-être d'arriver dans le cerveau.
3/. Sa consommation entraîne diabète de type 2 avec tous les problèmes de santé qui y sont liés, caries, ...

Si vous voulez en savoir plus:

Expliquez aux enfants:
"Ma Petite Encyclopédie du Corps Humain" de Nathalie Grandjean et Adrien Siroy, aux éditions Erasme:

Grâce à ce livre, expliquez aux petits de quoi leur corps est fait, comment il fonctionne et à quoi sert la nourriture une fois qu'on l'a avalée!
Les dessins sont rigolos, les explications concises et claires. Rien ne vous empêche de vous servir des illustrations pour en dire un peu plus que le texte.
Une façon ludique et positive d'expliquer pourquoi on ne peut pas manger que des bonbons!

Pour les adultes, voici un topo sur les sucres, comment ils peuvent nous rendre zinzin et comment s'en sortir:
"Cinglés de sucre" de Taty Lauwers aux éditions Aladdin.

Un livre qui vous propose aussi de saines alternatives aux snacks de l'industrie agro-alimentaire et des recettes faciles et super vites faites.

Recette express : sorbet aux fruits rouges pour 2 personnes


Un dessert qui peut se faire sans sorbetière
  1. Versez tous les ingrédients dans le mixeur.
  2. Mixez l’ensemble pendant environ 30 secondes.
  3. Dégustez immédiatement

Ingrédients

  • 250 g de fruits rouges surgelé
  • Un blanc d’œuf monté en neige
  • 20 g de sucre glace
  • 60 g de sucre

Equipements

  • Un mixeur

Les conseils

  • Attention ! Ces sorbets ne doivent pas être congelés. Dessert à consommer immédiatement !
  • Vous pouvez remplacer les fruits rouges par des fraises ou d’autres fruits surgelés.

La limonade d'Ortie


Recette de limonade de sureau

Pour 5 litres d'eau de source ou d'eau filtrée
5 corymbes
500g de sucre
1/2 verre de vinaigre
1 citron

Séparer à l'aide d'une paire de ciseaux les tiges des fleurs. Dans un grand récipient en verre (style Dame Jeanne ou pichet ou saladier), verser les 5 litres d'eau sur les fleurs , ajouter le vinaigre, le sucre, le citron épluché et coupé en rondelle, bien remuer. Couvrir le récipient d'un tissu fin ou de deux gazes superposées fixés par un élastique. Exposer l'ensemble au soleil dès que l'occasion se présente dehors ou devant une fenêtre (en Bretagne, cela demande de l'attention ;-) ), mélanger une fois par jour avec une grande cuillère. Cela pendant 5 jours. Au bout des 5 jours, filtrer et exprimer (presser les fleurs). Verser dans des bouteilles bien propre. Et avant de siroter cette délicieuse limonade, patienter encore une semaine (afin qu'elle soit bien gazeuse)...

Bonne dégustation!

source ici

jeudi 29 mai 2014

Le vinaigre des 4 voleurs

Le vinaigre des 4 voleurs

Au XVIIème siècle, lors de la grande épidémie de peste à Toulouse, quatre brigands découvrirent comment détrousser les victimes sans être eux-même contaminés : ils se frictionnaient le corps et le visage et buvaient chaque jour de cette préparation, une macération de plantes dans du vinaigre. Lorsque les voleurs furent arrêtés, ils révélèrent leur secret pour éviter le châtiment. Ils l'avaient tiré d'un vieux remède franciscain, l'Ascetum bezoardicum. Durant la grande peste de Marseille, un siècle plus tard, le vinaigre des 4 voleurs fit à nouveau parler de lui.
Il fut inscrit au Codex en 1748 et vendu en pharmacie comme antiseptique.
Il était composé de vinaigre blanc dans lequel macéraient romarin, absinthe, sauge, menthe, rue fétide, fleurs de lavande, clous de girofle, noix de muscade, ail, cannelle.
Ce vinaigre des 4 voleurs est efficace pour :
-lutter contre les maladies contagieuses et infectieuses (1 cuillère à café chaque jour)
-désinfecter les plaies superficielles et soulager les démangeaisons et piqûres d'insectes
-soigner les cheveux, il donne brillance et fortifie le cuir chevelu
-lutter contre les poux
Voici une recette de Marie-Line Dupuy : 1 litre de vinaigre de cidre bio, 10g d'ail, 5g de menthe, 6g de thym, 10g de cannelle, 6g de sauge, 6g de lavande, 6g de romarin, 6g de clous de girofle, 6g d'absinthe. Laisser macérer pendant 10 jours.

Recette de la soupe d'orties


Recette de la bonne soupe d'orties
Lors de vos ballades nature, c'est le moment de cueillir l'ortie pour les mettre dans vos préparations, elles se préparent comme les épinards.
Pour réaliser une bonne soupe d'orties, vous allez cueillir trois belles poignées pour 4 personnes environ. Si vous avez peur de vous faire piquer, apportez avec vous des gants en plus des ciseaux.
Une fois à la maison, vous les laissez tremper quelques instants dans l'eau, vous pouvez rajouter du vinaigre pour enlever les petites bêtes.
Pendant ce temps, vous épluchez et coupez un oignon, deux échalotes et deux gousses d'ail.
Vous épluchez trois-quatre pommes de terre.
Dans une sauteuse ou une cocotte, faites revenir les échalotes et oignon dans 3 cuillères à soupe d'huile d'olive. Vous ajoutez les pommes de terre coupées en dés et les gousses d'ail, que vous faites aussi revenir quelques instants, remuez régulièrement. Puis vous rajoutez les orties égouttées. Vous recouvrez le tout d'eau (1litre à 1litre et demi), vous salez et poivrez. Vous laissez cuire le tout à feu doux pendant 15 minutes. Une pincée de cumin et de noix de muscade.
Avec un mixeur-plongeur, vous mixez l'ensemble. Voilà, c'est prêt!
Bon appétit!

Source de l'article

mercredi 21 mai 2014

Fête du Quartier Fond Pirette - samedi 7 juin 2014

Le samedi 7 juin c'est la fête rue Fond Pirette. Venez brocanter, jouer, boire un verre, écouter de la musique, partager un repas, rencontrer de chouettes personnes. VENEZ ! ça va être bien :)


8h00-10h00
petit déjeuner du jardin des enfants

9h30 - 14h00
Brocante Annuelle
Circulation interrompue par ordre de Police dans la rue Fond Pirette de 7h00 à 14h00.

10h00-14h00
petit stand du GAC Fond Pirette + expo du jardin des enfants + château gonflable + jeux en bois + bar alternatif         
     
11h30-14h00
barbecue du jardin des enfants


15h00 - 18h30
Mini-Festival  « Oh, la vache ! »- 6ème édition au Parc de la Paix

21h00-22h30
Blind Test des voisins (et de tout qui veut :)  au Parc de la Paix

ErE et inclusion sociale

13es rencontres de l'ere 2012


« Pourquoi et comment adapter nos pratiques d'ErE pour des publics en situation de précarité ? »


C’est à cette question que tenteront de répondre les 14e Rencontres de l’Education relative à l’Environnement (ErE), organisées par le Réseau IDée, en collaboration avec le CRIE de Liège, le CRIE de Namur, Espace Environnement et l’Institut d’Eco-Pédagogie.
Pour répondre à cette question, trois journées de découvertes seront organisées en trois Provinces différentes, autour d’une thématique environnementale spécifique :
  • Journée 1 : « le travail de la terre » le jeudi 12 juin à Marchienne-au-Pont.
  • Téléchargez le programme
  • Journée 2 : « l’alimentation » le lundi 16 juin à Liège.
  • Téléchargez le programme
  • Journée 3 : « l’énergie » le jeudi 26 juin à Ciney.
  • Téléchargez le programme 
  • Pour prolonger les journées de découvertes, approfondir notre réflexion et faciliter le transfert des acquis dans vos pratiques de terrain, une journée de formation viendra clôturer cette 14e édition des Rencontres de l’ErE.
  • Journée 4 : « Journée de bilan » le jeudi 27 novembre 2014 à Namur.
Infos pratiques et inscriptions

Le concept des journées d’échange

  • Le matin : des témoignages détaillés pour comprendre le coeur de projets innovants qui allient approches ErE et inclusion sociale… pour s’inspirer.
  • L’après-midi : des ateliers d'échanges dynamiques pour découvrir des projets ou des outils différant par leurs contextes d’intervention et leurs approches, mais tous en lien avec la thématique du jour.
  • Le tout au travers de dynamiques de groupe variées et conviviales…pour décrypter et capitaliser.
L’occasion pour les animateurs, formateurs, éducateurs, chargés de projets en éducation à l’environnement ou dans le secteur social … d'échanger sur leurs pratiques, de réfléchir et de construire ensemble.

Ce que nous aborderons

Lors de ces journées d’échanges et de visites de projets, nous allons aborder :
  • La génèse et l’évolution des projets : pour qui et avec qui, quelles étapes, quels leviers et difficultés ?
  • Quelle méthodologie au service de quels objectifs ?
  • Quels effets sur les personnes et sur le collectif ?
Le fil rouge sera « ErE et inclusion sociale ». Ce choix découle d’un triple constat.

Un : parfois vécu comme facteur d’exclusion (en matière d’énergie, d’alimentation, de cadre de vie…), l’environnement peut pourtant être un puissant levier d’inclusion sociale (définition) et d’émancipation. En particulier quand il devient outil au service de méthodes pédagogiques adaptées (éducation « par » l’environnement, éducation populaire, …).

Deux : Le secteur de l’éducation à l’environnement et celui de l’inclusion sociale se méconnaissent encore largement, même si le social aborde de plus en plus les questions environnementales.

Trois : de nombreuses associations d’ErE ont manifesté leur volonté d’orienter certaines de leurs actions vers les personnes en situation de précarité, actuellement peu touchées (Rencontres 2012 et Enquête interne, cadastre de l’ErE).

Infos pratiques et inscription

Dates et lieux

  • Jeudi 12 juin à Marchienne-au-Pont : Le travail de la terre.
  • Lundi 16 juin à Liège : L’alimentation.
  • Jeudi 26 juin à Ciney : L’énergie.
  • Jeudi 27 novembre à Namur : journée de réflexion et de formation sur base des apports des 3 journées (nécessité d’avoir participé à au moins une des trois premières journées).

Publics visés

A priori, ces Rencontres intéresseront les animateurs, éducateurs, formateurs et porteurs de projets d’ErE travaillant avec un public adulte, mais aussi toute personne intéressée par les méthodes pédagogiques utilisant l’environnement à des fins d’inclusion sociale et d’émancipation (ex : travailleurs sociaux).

Prix

20 euros par journée.
Ce montant comprend tous les frais, dont les pauses repas.

Nombre de participants

Pour assurer des dynamiques de groupe de qualité, le nombre de participants est limité à 50 participants par jour.
Afin de varier les profils et les structures bénéficiaires, les organisateurs se réservent le droit de limiter le nombre d’inscriptions pour les personnes issues d’une même association.

Modalités d'inscription

Possibilité de s'inscrire à une seule journée.
Pour le 27/11, priorité d'inscription aux personnes ayant participé à au moins une des journées du mois de juin.

Inscription

Vous souhaitez nous rejoindre ? Merci de nous faire part de votre demande via ce formulaire de pré-inscription.
Une fois inscrit(e), vous recevrez les indications relatives au paiement. Contact : Marie Bogaerts : 02 286 95 75 – marie.bogaerts@reseau-idee.be

Ces Rencontres sont coordonnées par



Avec la collaboration de



  •  

Une méthode infaillible pour vous débarasser de vos mauvaises herbes :)


jeudi 15 mai 2014

Repair café Liège le 25 mai

Le Repair Café Liège accueillera vos vêtements usés, meubles abîmés, appareils électriques défectueux, vélos qui déraillent, ordinateurs qui ne démarrent plus au n°1 de la Place Saint-Etienne ce dimanche 25 mai de 14h à 18h !

Pourquoi vous parler de ça sur un blog de GAC me direz-vous ?

Parce que :
Les Repair Cafés sont :

Des espaces citoyens où chacun(e) peut venir avec ses objets cassés pour les remettre en état gratuitement grâce à l’aide, aux outils et aux conseils de réparateurs bénévoles.
Plus qu’un lieu de diagnostiques et de réparations, le Repair « Café » est un cadre propice à l’échange et à la rencontre.


:)

Fete des Voisins ce vendredi 16 mai

Ce petit message pour vous rappeler la Fête des Voisins ce vendredi 16 mai à partir de 19h00. Celle-ci prendra la forme traditionnelle d'une auberge espagnole agrémentée de quelques activités sportives et ludiques. Rendez-vous donc dès 19h00 au Parc de la Paix avec votre boire, votre manger et vos jeux de société préférés, jeu d'échec, boules de pétanques, ballon, etc... Ce sera l'occasion de nous retrouver entre voisins et également de discuter de l'organisation de la Fête du Quartier. On nous a déjà promis que le temps sera magnifique!

"Pierre Rabhi, Au nom de la Terre" le 19 mai au Cinéma Sauvenière

Solidaris-Mutualité Socialiste s'est associé aux Femmes Prévoyantes Socialistes pour vous proposer la projection du film « Pierre Rabhi, Au nom de la Terre ».
Agriculteur, écrivain, penseur, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agriculture biologique. Plus qu'un portrait intime de l'homme, le film s'attache à ses nombreuses et remarquables réalisations en faveur de la planète.

Cette rencontre aura lieu le lundi 19 mai à 20h au Cinéma Sauvenière.
La projection sera suivie d'un débat : « Alimentation, devons-nous avoir peur de notre assiette ? » avec Martin Wauthy (Union Nationale Solidaris - Mutualité Socialiste), Hugues Mouchamps (Centre d'Économie Sociale) et Henri Pâque (Ferme à l'arbre).

L'équipe des FPS vous accueille dès 19h dans le hall d'entrée du cinéma Sauvenière : venez découvrir le stand « Goûtez-moi ça ! » : un étal de fruits et légumes, avec des cageots interactifs qui invitent à la découverte et à la réflexion !

Places gratuites sur réservation via associations.liege@solidaris.be ou au 04/341.62.88

Et hop, la bande annonce >>

vendredi 18 avril 2014

C’est la fête au CRIE de Liège !

Le CRIE de Liège (Centre Régional d'Initiation à l'Environnement) fête la Terre. Au programme : les meilleurs ateliers du savoir-faire depuis leur création en 2004 (plus quelques nouveaux).

Animations gratuites et ludiques pour toute la famille !
Un événement à inscrire dès aujourd'hui à votre agenda !

Pour les dix ans des ateliers du savoir-faire, venez  découvrir ou redécouvrir le tricot sur les arbres (les Rimbelles asbl), la fabrication d'un déshumidificateur, la confection de biscuits, la fabrication de bijoux en récup, la sculpture sur pierre, l'architecture végétale, les ateliers créatifs, le vermicompostage, la plantation de graines en mini-pots, etc.
Les ateliers sont participatifs et gratuits. Ils nous permettent d'être acteurs, autonomes, de nous réapproprier les choses, mais aussi d'être créatifs et solidaires, d'échanger des expériences et des techniques. La Fête de la Terre, c'est aussi un moment où l'on peut se retrouver, petits et grands, en famille ou entre amis, dans une ambiance festive et conviviale.
Quelques spectacles et animations au programme : de la musique déambulatoire (Les Anchoises mettent le feu !), des contes, des tours de magie, des balades en ânes, des jeux naturels, du grimage, des ballons… sans oublier la restauration non-stop et des bières artisanales !
La boutique de la Maison Liégeoise de l'Environnement sera ouverte de 13h30 à 18h.
Les serres du Jardin botanique seront ouvertes. L'asbl Solidarcité organisera un grand jeu pour les enfants de 6 à 12 ans, vers 15 heures.
Horaire : de 13h30 à 18h
: CRIE de Liège, Parc du Jardin Botanique, 3 rue Fusch 4000 Liège
Prix : Gratuit
Infos : crie.liege@education-environnement.be

Renseignements : 04/250.75.00

vendredi 11 avril 2014

Fête des voisins vendredi 16 mai

Auberge espagnole agrémentée de quelques activités sportives et ludiques.

A partir de 18h30, rendez-vous au Parc de la Paix avec votre boire, votre manger et vos jeux de société préférés, jeu d'échec, boules de pétanques, etc... Ce sera l'occasion de nous retrouver entre voisin et également de discuter de l'organisation de la Fête du Quartier de juin.
Oh yeah !

Fête du Quartier Fond Pirette - samedi 7 juin 2014


9h30 - 14h00: Brocante Annuelle

(rue Fond Pirette) Animations - Petite restauration
  • Emplacement ±5m - installation à partir de 8h30
  • Réservation et inscriptions: F. Manso 0496 173 828 ou par E-mail
  • Prix : 4€ pour les habitants du quartier/6€ pour les personnes extérieures
  • À verser sur le compte 068-8902771-4
Attention: La circulation est interrompue par ordre de Police dans la rue Fond Pirette de 7h00 à 14h00.

15h00 - 18h30: Mini-Festival  « Oh, la vache ! »- 6ème édition

(Parc de la Paix)

21h00-22h30 : Blind Test des voisins et barbecue

(Parc de la Paix)

Repair Café Liège

Une super initiative solidaire et une belle alternative à la consommation à outrance, avec un rdv chaque mois et une chouette ambiance >>le Repair Café de Liège ! Suivez leurs actus sur facebook


Présentation !

Retrouvez-nous avec vos objets prêts à être remis sur pied afin de les réparer ensemble !
Description
Que faire d'une chaise au pied branlant ? D'un grille-pain qui ne marche plus ? D'un pull troué ?

Les jeter ? Pas question !

On les remet en état gratuitement au Repair Café de Liège !

Retrouvez-nous avec vos objets prêts à être remis sur pied afin de les réparer ensemble ! Au repair café, on ne fait pas que réparer, on apprend, on rencontre, on boit un coup, on mange un bout, ... !

Concrètement, le Repair café de Liège a lieu le dernier dimanche de chaque mois dans un lieu qui varie tous les 2 mois (vous me suivez jusque là? ;-) ).

Les bénévoles réparateurs sont répartis en 4 ateliers :

- Électroménager : nos réparateurs mettent tout en œuvre pour donner une nouvelle vie à votre appareil quel qu'il soit. Malheureusement, nous ne disposons pas d'un stock de pièces infini. Notre rôle s'arrête parfois au stade du diagnostic et nous vous invitons à vous procurer la pièce manquante pourla fois prochaine.

- Informatique : notre équipe de geek s'intéressera aussi bien à des problèmes de "bugs" que de "court-circuits".

- Couture : couturières professionnelles à "sachant recoudre un bouton" , notre équipe ne recule devant aucun défi!

- Bibelots : il s'agit de tous les objets non électriques : reclouer, recoller, ... Nos réparateurs ont plus d'une visse dans leur sac!

Attention, afin de faire un maximum d'heureux, on ne répare qu'un objet par personne par atelier!

Besoin d'infos ou envie d'être bénévole pour les réparations ?
- repaircafeliege@gmail.com
- Benoît: 0498269517 - Sophie : 0496/042102 - Emilie : 0496/970996

A votre service!

L'équipe du Repair Café de Liège,

Sophie, Emilie, Fred, Ben et Sarah

Infos de base

Coordonnées


lundi 3 mars 2014

Comment soutenir la campagne "Pas de terre sans paysan" ?

Appel aux associations, groupes de citoyen(ne)s, GAC-GASAP, mangeur(euse)s, activistes, jardiniers, collectifs d'habitants...
"Pas de terre sans paysans Pas de paysans sans terre !"
17 avril 2014 : Grand rassemblement pour l'accès à la terre

>>Lisez l'appel ici

dimanche 23 février 2014

Tarte au flan de butternut

Une recette du blog "A pinch of salt" 
 
(...) si j'ai réalisé cette recette avec la courge butternut, vous pouvez la tenter avec du potimarron (ou une autre courge si elle pousse dans votre jardin ou si un voisin généreux partage sa récolte).

Cette tarte se mange chaude, tiède ou froide et on pourrait même en faire une tarte sucrée type pumpkin pie mais bon ce sera pour un autre chapitre!
On peut la décliner à l'infini en variant les laits végétaux et les épices. Moi je suis partie du côté de l'Inde avec du lait de coco et des graines de coriandre.

Vous pouvez la servir avec une salade de chicons/endives, de la mâche/salade de blé ou une autre laitue d'hiver légèrement amère qui balancera la douceur de la tarte.

Bien que j'ai déjà partagé au moins mille fois ma recette de pâte brisée, la revoici ou en tout cas une des quelques versions avec lesquelles je jongle. Je la mangerais même sans rien dessus!

162g de beurre coupé en morceaux
500g de farine (la mienne est bio et semi-complète T110 mais ça fonctionne à merveille avec de la farine blanche ou de la farine de sarrasin qui ne contient pas de gluten)
du sel
175ml d'eau

Préchauffer le four à 180°C.
Travailler le beurre avec la farine et le sel pour obtenir un mélange sableux. Ajouter l'eau et mélanger jusqu'à obtenir une pâte qui se décolle des parois du bol. Former une boule.
Fariner le plan de travail et abaisser la pâte sur quelques millimètres. 
Tapisser un moule à tarte de papier sulfurisé et couvrir de pâte.
Piquer la pâte avec une fourchette, couvrir de papier sulfurisé et de billes de cuisson ou de gros haricots. Enfourner 10 minutes, enlever les billes/haricots et le papier et poursuivre la cuisson 5 minutes.

Laver la courge butternut, la couper en deux, l'épépiner puis la détailler en cubes.
La cuire à la vapeur 25 à 30 minutes.
J'utilise un blender pour mixer la chair de la courge avec 5 oeufs, du sel, des graines de coriandre et 400ml de lait de coco.
Le fait de mettre des graines de coriandre non moulues parfume la tarte différemment. L'épice se révèle plus intensément ou de façon plus subtile suivant les bouchées. 
Si vous voulez un résultat plus homogène, il faut moudre les graines avant de les incorporer au mélange.
Verser la purée de courge sur le fond de tarte précuit et enfourner 30 à 40 minutes jusqu'à ce que le flan soit pris.

Déguster comme décrit précédemment: chaud, tiède ou froid!

jeudi 23 janvier 2014

Devenir membre coopérateur Point Ferme

Source de cet article ici
Promouvoir un lien équitable et durable entre les producteurs et les consommateurs.

Investir dans Point Ferme, c'est :

  • Soutenir les nouveaux producteurs et les fermes à taille humaine, qui maintiennent et créent de l’emploi dans nos campagnes.
  • Accompagner les producteurs dans leur recherche de qualité et leurs réflexions autour d’une agriculture durable préservant la biodiversité – anciennes variétés, diminution des traitements biocides, conservation des sols, impact positif sur la qualité de l’eau.
  • Participer au développement économique local et favoriser l’insertion professionnelle de personnes en difficultés, en créant des emplois sur la plate-forme de la coopérative.
  • Fournir un large public en produits de haute qualité à un prix abordable.

Voilà les principaux objectifs de notre coopérative à finalité sociale.
Si vous souhaitez soutenir la démarche, devenez membre en achetant une part à 200€ si vous êtes producteur et 50€ si vous êtes consommateur.
L'adhésion à une coopérative à finalité sociale est un moyen décisif pour promouvoir une autre économie. Vous pouvez vous en rendre compte en lisant nos statuts ici.
Si le capitalisme débridé vous pose question, alors les statuts d'une coopérative à finalité sociale peut certainement vous apporter des réponses, car ces statuts, définis par la loi, intègrent déjà de nombreuses règles de bonne gouvernance :
Principe de « un homme – une voix »
Tension salariale modérée
Obligation de permettre au personnel de devenir coopérateur
Dividendes plafonnés à 6% de la valeur de la part
Capital variable, valeur fixe de la part ce qui évite la spéculation
Finalité autre que le profit
N'hésitez pas à mobiliser votre épargne au service de votre région et d'une autre vision de l'économie, nous sommes certains que c'est à la fois plus sûr et plus éthique.
Pour plus d’infos: soutenir@pointferme.be
Compte  CBC : BE94 732 0261184 14